127 heures . Love story avec un caillou

127 heures

Réalisé par Danny Boyle
Avec James Franco, Amber Tamblyn, Kate Mara, plus (lien allociné)
Long-métrage américain, britannique
Genre : Drame , Thriller , Aventure , Biopic
Durée : 1h34min
Année de production : 2010
Distributeur : Pathé Distribution
(infos et images : Allocine)

Synopsis :
Histoire vraie : Aron Ralston est une tête brûlée, il aime les sensations fortes et part en week-end dans une région canyonneuse. Sa vie bascule en même temps que le rocher qui lui coince le bras.

127 heures - Aron Ralston / James Franco
– Il est vraiment cool ce vélo qui coûte un bras… –

Mon avis :
Après ma grosse déception concernant Buried (baaaah cacaaaaa !), j’avais peur d’aller voir ce film. Mais j’aime bien le réalisateur Danny Boyle (pour moi, c’est surtout monsieur 28 jours plus tard) et en lisant des articles, des interviews et des reportages à  droite et à  gauche, ma curiosité a été piquée.
Donc du coup, se repose la question : Peut-on faire un bon film avec un mec dans un trou ? (en l’écrivant je me rend compte à  quel point cela peut-être mal interprété…)

La première partie du film est dynamique, bien montée et présente Aaron et ses idées folles. C’est aussi l’occasion de prendre un grand bol d’air dans les beaux paysages rouges de l’Utah avant de se retrouver coincée en tête à  tête avec lui dans un étroit tunnel.

Le début frais du film laisse place à  la partie principale plus claustrophobique. Si on est d’abord observateur de la montée de panique de Aron, de par la proximité on se rapproche et le stress monte. On assiste avec de plus en plus d’empathie à  ses différents états d’esprits, ses folies. Les angles de caméra sont bien choisis et le montage n’est pas soporifique. On est dans un trou, je le rapelle.
Le personnage nous est présenté plus en profondeur (haha, trou, en pronfondeur… ok je sors) par le biais de flashback et d’hallucinations… ou les deux.

Le choix musical n’est pas en reste avec des musiques illustrant correctement les différents plans. La musique participe grandement à  l’ambiance du film.

Ce qui me faisait un peu peur, c’est le plan où Aron passe à  l’acte pour se sortir de son merdier. Certaines critiques que j’ai lues laissait présager une séquence outrageusement gore, le réalisateur ayant un passif zombiesque cela aurait pu être le cas et cela aurait été dommage. Heureusement il n’en est rien ! Certes on voit un peu de bidoche, il s’ampute l’avant bras quand même, mais il n’en montre pas trop.
Le montage de la séquence est intelligent, jouant plutôt sur des plans courts insistant sur l’intensité de l’acte plutôt que le charcutage et on souffre avec lui.

127 heures - Kristi, Aron Ralston & Megan / Kate Mara, James Franco & Amber Tamblyn
– Bon les filles, petit jeu, je vais me cacher et vous me cherchez –

Ma conclusion :
127 heures est un film prenant et dur. Danny Boyle nous montre qu’on peut faire un film intéressant sur un mec dans un trou (ça fait toujours bizarre, surtout sorti du contexte).
J’avais beaucoup d’appréhension et cela c’est avéré une bonne surprise !… Pas comme Buried

127 heures - Aron Ralston / James Franco
– Même pas peur, en route vers de nouvelles aventures –

Un commentaire