QTE/18 . Max : The Curse of Brotherhood
Max The Curse of Brotherhood est un petit jeu XBLA disponible sur les supports Microsoft. Il a fait partie de l’offre Games with Gold de juin sur Xbox One. Pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s’agit d’un programme par lequel Microsoft offre des jeux tous les mois à ses abonnés Xbox Live Gold.
Max : The Curse of Brotherhood (Xbox360 – XboxOne – PC)
Vous incarnez donc Max, vous l’aviez sûrement deviné grâce au titre du jeu. Par un hasard tout à fait étrange, une recherche Google (Giggle dans le jeu) va envoyer le petit frère de votre avatar du moment dans un vortex. Max va évidemment s’y jeter pour le secourir. Que ceux qui ont vu le message caché par Microsoft comme quoi Google c’est dangereux lèvent la main.
Le jeu est très linéaire, pas très compliqué et vous emmènera parmi les plus beaux clichés du jeu vidéo en terme de décor : grotte, forêt, marécage, donjon bancal avec un savant fou comme méchant…
Le jeu tire son originalité dans le pouvoir de Max, ou plutôt celui de son feutre. Son énorme feutre (rien de sale…) est si gros que je pense que le jeune garçon s’en sert pour taguer les murs de son école… oula, je m’égare je crois.
Au fil des niveaux son feutre acquiert de nouveaux pouvoirs. Il va pouvoir créer des tas de terre ressemblant à des kebabs, faire pousser des branches et des lianes ainsi que d’autres pouvoirs dont je vous laisse la surprise. Depuis certains points mis en avant dans le décor, il faudra dessiner des courbes pour créer les éléments et ainsi protéger Max, lui permettre d’avancer ou venir à bout de ses ennemis. Aucun choix n’est laissé au joueur dans la résolution d’une énigme. Par exemple, si à un endroit c’est une branche qui doit pousser, ce ne sera pas une liane.
Accessible, assez efficace, le jeu ne donne que le minimum mais il le fait plutôt bien. Seul gros reproche, c’est un jeu pour un support tactile ! Rien que le principe de dessiner met la puce à l’oreille. Bien qu’on s’en sorte bien à la manette, les énigmes n’étant pas non plus trop compliquées, cela serait bien plus efficace et naturel sur une tablette.
On peut aussi trouver le jeu un peu court. J’avoue ne pas être trop assassin sur ce point puisque je l’ai eu « gratuitement » par l’offre Games with Gold, ça joue. À la limite guettez des soldes s’il vous tente de l’essayer, Max The Curse of Brotherhood reste un jeu sympa et pas prise de tête mais la rejouabilité étant assez limitée, n’y mettez pas le prix fort.
