Resident Evil Afterlife 3D

Réalisé par Paul W.S. Anderson
Avec Milla Jovovich, Ali Larter, Shawn Roberts, plus (lien allociné)
Long-métrage britannique, allemand, américain
Genre : Action, Epouvante-horreur
Durée : 1h40min
Année de production : 2010
Distributeur : Metropolitan FilmExport
(infos et images : Allocine)

Synopsis :
5 ans auparavant le virus T s’échappe des laboratoires d’Umbrella Corp. situés sous Raccoon City. Les morts se relèvent contaminant les vivants rejoignant les rangs macabres, propageant ainsi le virus. Le corps de Alice assimile le virus et la dote de pouvoir qu’elle utilise pour botter le cul de Umbrella.

Aujourd’hui, elle cherche une cité, Arcadia, saine et accueillante. Sa route la mènera dans un pénitencier de Los Angeles proche d’Arcadia. La route est semée de vermines…

Mon avis :
Je ne suis pas un passionné des jeux Resident Evil et je pense que c’est préférable. Sans être dedans jusqu’au cou, je me doute que la série est malmenée pour les fans absolus (je les sens pleurer quand ils en parlent sur internet). D’un autre côté, cela me permet d’appréhender cette série de films d’un autre point de vue. Et cette fois ci ça aura été même en 3D…

Je ne me le cache pas, c’est probablement un de mes plaisirs honteux mais j’apprécie cette série. Plutôt dynamique, assez calibrée et avec du budget pour un film de genre, elle me permet de passer un bon moment pas prise de tête pour un sou. Nan mais il faut quand même avouer qu’il fallait être un poil maso pour sortir une adaptation de jeu vidéo traitant de zombies en 2002, les adaptations de jeux sont trop souvent foireuses et les zombies n’étaient pas franchement à  la mode. Mais revenons à  l’épisode qui nous intéresse.

Après avoir délaissé le high tech, l’urbain et le réalisateur dans le troisième épisode, Resident Evil revient en ville avec son papa d’origine et le voilà  qui se lance dans la 3D. Faisons vite sur la 3D, si elle n’est pas d’une grande utilité durant tout le film Anderson crée quelques plans où la 3D donne une vrai force à  la pose. La pose ou la pause ? Haha, la blague, si Anderson s’amuse dans le sens qui va bien avec la 3D, il n’en est pas de même avec les ralentis, il en use et abuse à  tout bout de champ. (vous saisissez maintenant le jeu de mot )

Je comprend son envie de faire un film classe mais à  vouloir bien faire il s’emballe et en fait trop. De nombreux ralentis viennent briser le dynamisme de l’action. Dans le lot on aura quand même des scènes de poseurs bien classes avec le ralenti et la 3D qui vont bien. Tiens du coup ça me fait penser que les jeux nippons sont souvent des jeux de poseurs nan ?

Le début du film frôle un tantinet la repompe de Matrix, on se demande bien où ça va nous mener et finalement c’est pour nous montrer le méchant, entre Néo et… Non c’est une copie malade de Neo
Puis on suis les traces de Alice dans sa quête d’Arcadia et le rythme se ralentit, pas l’effet hein !! Ça parle, ça parle et on est frustré, on veut du zombie. Finalement on en a pas tant que ça. Oui bon ok, quand je vais voir ce genre de film, j’ai 2 neurones et je pense « scénario de base », c’est à  dire infection, bravoure, drame de fin donc forcément je m’attend à  toujours avoir des zombies partout qui finissent gavés de plomb. Mais Anderson focalise son scénario sur autre chose : cette putain d’Arcadia !

En tout cas, si la première partie, après l’intro Matrix, est par moment presque soporifique, la seconde partie ne manque pas d’énergie et de morts vivants D’ailleurs, à  propos des macchabées, je regrette qu’ils ne soient pas plus ravagés. Au bout de 5 ans d’infection ils ont droit de prendre un coup de vieux : dessèchement, chaires pendantes et tant de choses si agréables. Bref, on les croirait tout juste infectés
A noter, Wentworth Miller qui a le droit à  une apparition private joke à  mourir de rire.

Ma conclusion :
La série a su évoluer et se renouveler. Anderson livre ici un film dans la continuité des 3 premiers et toujours plus éloigné des jeux vidéo. Une 3D moins gadget que dans certains films qui l’utilisent mais d’autres effets mal dosés, ce qui ne m’a pas empêché de passer un moment de détente avec ces lunettes ridicules.
En tout les cas, les fans du jeu doivent absolument passer leur chemin. Si vous cherchez un bon film d’épouvante et/ou de zombies il faudra en attendre un autre. Resident Evil Afterlife 3D est un film pop corn et gardez un pot de côté, on aura droit à  une cinquième couche !