Prey . Bienvenue sur Talos 1
Prey par-ci, Prey par-là… Ces dernières semaines je n’arrête pas de vous en parler, il est temps de vous expliquer pourquoi.
En 2006 sortait Prey
Un FPS assez étrange que j’ai commencé et… bah c’est tout. Faute de temps je n’ai pas pu le terminer et n’ai pas non plus trouvé le temps de m’y remettre. Bethesda annonce reprendre le titre mais repartir de zéro. Effectivement, le début du premier, parce que oui je n’ai pas été plus loin que le prologue (;¬_¬), n’a pas grand chose à voir. De mon point de vue, la cuvée 2017 de Prey aurait pu s’appeler autrement, ça ne m’aurait pas choqué. Peut-être que si j’avais terminé l’édition 2006 j’aurais vu un lien entre les jeux… (j’ai toujours envie de m’y refrotter pour comparer mais quand ?…)
En 2017 sortait Prey
L’introduction de Prey n’a pas arrêté de me faire penser à plusieurs jeux. Deus Ex pour l’aspect technologique, Mirror’s Edge pour le côté lumineux et surtout Half Life pour la narration avec le fait d’arriver dans un complexe, être accueilli par quelqu’un… La comparaison s’arrête ici, quoique les mimics peuvent rappeler les headcrabs, mais tous ces souvenirs qui me titillent ne sont pas pour me déplaire.
Puis il y a le côté surprise, quand je me retrouve livré à moi-même et que je finis enfin par sortir du département Neuromod. Quel choc d’apprendre que je me retrouve à l’intérieur d’une station spatiale. Quand j’avais joué à la bêta, je me rappelle avoir un peu regardé le hall et m’être arrêté pour ne pas gâcher plus les surprises que le jeu pourrait me procurer. Et j’ai bien fait ! A ce moment du jeu, j’ai un nouveau titre qui vient me marteler la tête, une petite voix qui me dit… Bioshock, Bioshock, Bioshock… (●♡∀♡)
(Malheureusement, le répéter 3 fois devant un miroir passé minuit ne vous envoie pas à Rapture)
Visuellement
J’ai beaucoup aimé Prey. Un côté moderne mais à la fois une atmosphère un peu rétro avec l’historique de la station, un petit côté guerre froide qui plane, et c’est un mélange curieux mais intéressant. La station est complètement ouverte, on visite plusieurs sections en passant des lieux de vie aux entrepôts, de la machinerie (qui met à mal la console lors d’un certain passage) aux jardins. On peut même sortir de la station, profiter du vide, du calme, à condition de ne pas trop fouiner dans les structures de la station spatiale sous peine de faire une vilaine rencontre.
Des vilaines rencontres
Évidemment on en fera régulièrement. Des aliens de toutes sortes, qu’il faudra scanner afin d’en apprendre d’avantage et connaître ainsi leurs points faibles mais aussi pour ajouter de nouvelles compétences que l’on peut apprendre. Si les ennemis sont variés et très identifiables, la très bonne idée du titre repose sur la présence des mimics. Pas très dangereux quand il sont seuls, une fois en groupe c’est une autre histoire. Ces espèces d’araignées ont la faculté de prendre l’apparence de n’importe quel objet qui se situe à leur proximité. Autant dire qu’on finit très vite à coller des coups de clé anglaise sur tous les éléments de décoration avant de se faire attaquer par cette banane qu’on n’aura pas vu sous la chaise.
Il est possible d’anticiper la présence des mimics de différents manières. Notre combinaison est évolutive à condition de trouver les puces qui conviennent. Ainsi il existe une évolution du scanner qui montre où se cachent les bestioles, même si elles ont déjà pris une autre apparence. Il y a aussi leur son, entre leurs déplacements et le bruit de leur transformation, il est possible d’anticiper leur présence. C’est ce qui rend le gameplay très intéressant. Si le jeu n’avait pas les mimics il n’aurait pas le même cachet. Ces dernières encouragent le fait d’être attentif, on se concentre donc sur l’environnement, sur le son, on est constamment sous pression et c’est bon !
Niveau sonore
C’est du bon. Je n’ai pas de thème qui me reste vraiment en tête, mais côté ambiance j’ai adoré. Entre les bouts de musiques qui donnent une atmosphère à un passage, les bruitages de la station et les bruitages des ennemis, l’oreille est en permanence sollicitée au point de se perdre parfois. Comme on est attentif à ce qui nous entoure, merci les mimics donc, l’oreille relève plein de petits bruits si bien que parfois on se demande s’il y a une créature qui bouge dans le couloir d’à côté où s’il s’agit d’une canalisation qui grince dans le mur. Bien sûr, plus on avance plus on arrive à faire la distinction entre tous ces sons.
Côté scénario
J’ai aussi eu le droit à quelques surprises. Le déroulement des missions laisse le choix entre diverses approches mais aussi parfois diverses conclusions d’une mission. Pendant un moment, j’étais persuadé de savoir vers quoi m’emmènerait le scénario, puis en terminant une mission qui promettait une fin (mais pas celle que j’aurais voulu faire, je l’ai terminé pour la curiosité), mes idées ont complètement été chamboulées et j’ai commencé à revoir mes plans, mon approche de l’histoire, à m’interroger sur ce que me disaient et m’avaient déjà dit les différents PNJs. Intéressant.
Jusqu’au bout j’étais tenu en haleine par l’histoire et je ne savais pas si je faisais les bons choix. La toute fin change un peu en fonction des décisions qu’on a prises durant la partie mais pas de modifications radicales, c’est un peu dommage mais quelque part ça me laisse penser qu’il y aura une suite. Ce sera peut-être un DLC ou un tout autre épisode, en tous cas Bethesda a commencé à faire du teasing à ce sujet.
a Great meMory: thRee thINGs caNNOt be lOnG hidden: the sun, the MOOn, AnD the tRuth. pic.twitter.com/VHQQM2T05n
— Prey (@PreyGame) March 13, 2018
Je n’ai parlé que brièvement des compétences, pourtant elles offrent aussi une belle variété de gameplay avec les capacités proposées. Décomposées en 2 arbres, une première partie regroupe des pouvoirs assez classiques permettant d’être plus fort, d’aller plus vite, être plus discret, augmenter son inventaire, etc.
L’autre partie de l’arbre de compétences utilise plus les informations récupérées en scannant les ennemis. On aura ainsi accès à toute une palette de pouvoirs comme l’onde de choc ou évidemment la possibilité de se transformer en un objet du décor.
Au final
Est-ce que j’ai aimé Prey ? Sans hésitation : OUI. La narration m’a beaucoup plu, le gameplay aussi. J’ai retrouvé une fluidité et une facilité dans la manière de se déplacer que j’avais bien aimé dans Dishonored 2. Une suite ou un DLC ? Je répondrai très certainement présent =) J’aurais peut-être aimé que la fin diffère davantage en fonction des choix que le joueur prend durant la partie, cela aurait été un plus pour la rejouabilité, mais en cas de suite à ce jeu, cela permet de mieux maîtriser la transition.
Je ne peux que vous le conseiller. Foncez, d’autant plus qu’on le trouve facilement à petit prix !