Drive

Drive . In

Drive - 01

Synopsis
Il est un as du pilotage, connaît les voitures comme s’il les avait construites, il n’a pas de nom et vit seul. Le jour il fait doublure pour le cinéma, travaille dans un garage et la nuit il lui arrive de faire chauffeur pour des braquages. Alors qu’il se fait doubler pendant l’un d’eux et subit des menaces concernant la vie de sa voisine et son fils auxquels il s’attache, il s’apprête à botter des culs.


Mon avis

En 1997 sortait un film nommé aussi Drive et mettant en scène Mark Dacascos et Kadeem Hardison. Ce dernier film apportait son lot d’action et de courses poursuites nerveuses.
Cette version 2011, qui n’est pas une adaptation de la version 1997, part dans un autre registre : le film noir. Vous avez peut-être remarqué que je ne vous ai pas mis la bande annonce mais un extrait… Tout simplement parce qu’elle ne vend pas ce que nous avons sur l’écran, donnant l’impression que le film tend plus vers la série Fast & Furious

Le réalisateur du film a réalisé Le guerrier silencieux, un film de vikings à la sauce soporifique, joli visuellement, mais soporifique. Drive hérite un peu de ce calme mais la narration, et la mise en scène remontent le niveau.

Les lumières sont magnifiques et bien gérées, l’image est colorée, donnant un ton un peu eighties au film, tonalité qui sera soutenue par une bande son agréable et rajoutant beaucoup au film ainsi qu’un logo qui ne laisse aucun doute sur l’envie de ramener des codes des années 80, flirtant avec celui de Dirty Dancing.

Drive - 02 - The Driver & Irene / Ryan Gosling & Carey Mulligan– Et donc euh… vous habitez chez vos parents ? –

Le calme apparent et les couleurs du film donnent une sensation agréable. Montrer un Los Angeles rêvé permet de créer un puissant décalage lors des scènes violentes, leurs donnant plus de force, plus de puissance.

Les courses poursuites sont calculées et réalistes. Oubliez les poursuites à 200 dans les rues semant chaos et explosions toutes les 10 secondes, non, ici elles sont crédibles et les moteurs montent dans les tours uniquement lorsque c’est justifié.

Autre point fort du film, le casting. Les acteurs ne sont pas parmi les plus connues et la distribution est bien pensée. Ron Perlman s’approprie donc le rôle d’un vieux mafieux un peu largué alors que Ryan Gosling incarne un jeune discret qui finalement prend plus d’importance qu’on aurait pu le penser. Il porte d’ailleurs son rôle et le film sur ses épaules comme il se doit aidé par des second rôles bien joués, malgré quelques faiblesses dans quelques scènes, rien d’insurmontable, je chipote un peu.

Ma conclusion
En sortant de la salle j’avoue que je ne savais pas sur quel pied danser. Je m’attendais à un film lent au début qui partirait sur de l’hollywoodien formaté et bourrin après l’évènement déclencheur. Et bien non ! Du coup j’ai mis quelques minutes à atterrir avant de comprendre que j’avais bien aimé. Beau, posé, noir, ce film touche à pas mal de genres sans tomber dans la mièvrerie bien qu’il y ait une histoire de coeur derrière tout ça.

Bref, si vous ne vous attendez pas à un film à la Fast & Furious et que les films plus sombres qu’ils n’en ont l’air et plus calmes vous bottent, allez-y, Drive est bon. Sinon vous finirez déçu, les 3/4 de la salle râlait après s’être fait embobinée par une bande annonce nerveuse et tape à l’oeil.

Drive - 03 – A gunman & The Driver / An actor & Ryan Gosling – J’veux qu’ça bouge moa !
Euh non, je crois pas… couché le singe ! –

Réalisé par Nicolas Winding Refn
Avec Ryan Gosling, Carey Mulligan, Bryan Cranston, plus
Long-métrage américain
Genre : Action, Thriller
Durée : 1h40
Année de production : 2011
Distributeur : Le Pacte
(infos et images : Allocine / Textes par Taka)

Drive - 04 - The Driver / Ryan Gosling– Bon, finit, retour au rez-de-chaussette –

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