Japon 2014 / Jour 04 . Tokyo Odaïba

Ouh que le réveil a été dur. J’ai du dormir d’une traite pour la première fois depuis pas mal de jours (même avant le départ… je vous avais dis que j’étais malade ?) et mon corps ne voulait plus lâcher l’oreiller. Bon, ce n’était pas bien grave, nous n’avions pas d’impératif d’horaire, aujourd’hui, direction le Tokyo artificiel, direction Odaïba.

Alors attention hein, ça ne veut pas dire que c’est un faux Tokyo, c’est une partie de la ville composées d’îles créées par l’homme.On sent d’ailleurs pas mal que cette partie est récente et bâtie avec la volonté de voir les choses en grand. Toutes les constructions, que ce soit les routes, les ponts, les bureaux, les immeubles d’habitation, tout est géant. Je serais même curieux de voir la manière dont est composée une tour d’habitation de plus de 40 étages, ce sont des colosses.

On est motivé, on se dit qu’on peut économiser sur le billet de train en faisant quelques stations à pieds. Grosse erreur d’appréciation !!(Carotte : Aujourd’hui ça sera mon tour de faire un malaise en sortant du métro. Trop grosse différence entre la clim du train et le cagnard qui nous attend ! Mais les choses sont rentrées dans l’ordre !)

On marche plus d’une heure pour rejoindre un premier mall, sous un soleil qui commence à taper et niveau paysage de proximité, c’est de la route, des gros bâtiments et des travaux (oui les colosses de béton continuent de pousser avec un gros complexe nommé « Les Deux Tours » de prévus).

Bref, on accueille volontiers la climatisation trop forte et on commence à tourner pour chercher à manger et reprendre des forces. (Carotte : Au sein du centre commercial on découvre beaucoup d’attractions pour enfants, ainsi que Joypolis qu’on ne fera pas, l’entrée étant vraiment trop chère ! Beaucoup de petites échoppes et un marchand de glaces avant de repartir miam ! Au second centre commercial que l’on visitera Venus Fort, une sensation pas agréable, beaucoup de bruit, de musique en permanence, une clim trop forte et une ambiance de fausse Italie avec une lumière tamisée. En gros on sort au bout d’un moment, je ne me sens pas très bien dans ce mall, et on a encore une grosse chose à trouver…)

Si le quartier n’est pas le meilleur pour en apprendre plus sur le Japon traditionnel, on en apprend plus sur le Japon moderne. Pas de limitation liée au voisinage existant, quand ils construisent, ils le font en grand, du béton, de beaux jardins pour reverdir un peu tout ça. Mais voilà, les arbres plantés à distance égale et la pelouse bien verte en rouleau continuent de donner une impression d’artificiel. C’est le jeu hein, mais j’en était presque à me dire que si les arbres étaient factices cela n’aurait pas choqué.

J’ai l’air de critiquer, mais je trouve ça intéressant hein ! Ça contraste avec la visite d’Akiba de la veille qui montrait un Tokyo qui se retouche comme il peut plutôt que de se construire. On sent aussi que ce nouveau coin artificiel s’est adapté aux besoins : des trains partout, silencieux en plus, de grosses routes pour emmener les japonais au bureau ou dans des centres commerciaux impressionnants !

On continue de marcher et l’étape finale de notre périple sera le Gundam taille réelle et il est impressionnant à voir. On s’attend à ce qu’il se mette à bouger et au final c’est dommage que ce ne soit pas le cas. Comme le soleil commence à décliner, on fait le tour des étages du centre pour pouvoir le prendre en photos avec l’éclairage nocturne et il est joliment mis en valeur.

La journée est terminée, on a encore beaucoup marché et pour le retour on évite de faire les malins, on prend le train pour faire tout le chemin. Ce n’est pas mon coin favori de Tokyo, mais ça valait le coup. Voir la baie, une vue d’ensemble de Tokyo mais aussi avoir une autre vision de la ville. Bref, il fallait le faire.