Japon 2014 / Jour 08 . Tokyo Harajuku & Ebisu
Ce matin direction Harajuku à la fraîche avant que ce soit noir de monde. On descend Takeshita Dori avec pleins de boutiques hautes en couleurs et avec des prix hauts en couleurs aussi. J’en profite pour voir mon premier bootleg (contrefaçon de figurine) du séjour et c’était vraiment moche, bon, ce n’est pas vraiment le quartier non plus, ici c’est plutôt les fringues.
Puis on descend l’avenue principale avec un petit passage à Kiddyland (Carotte : où j’ai pu trouver mon parapluie ombrelle Hello Kitty en forme de kimono ! Yououhhh !) mais notre objectif a de grandes oreilles et se cache dans une petite rue.On va se faire un café lapin. Oui des lapins et un café, c’est possible à Tokyo. On arrive quasi à l’ouverture et tant mieux, la première question était pour savoir si nous avions réservé. Non mais comme il y a de la place, c’est bon. Ouf ! (Carotte : Trop bien les Jeanneau qui s’occupent d’autres jeannot, ils sont vraiment tous doux et puis à la fin on a eu le droit à la sortie du monstre de tous les lapins, il avait deux cages à lui tout seul ! So kawaï !!!)
Une fois les lapins (tout doux (。’▽’。)♡ ) nourris et le pantalon plein de poils on file à la station de train la plus proche, direction Ebisu. Le quartier commence à se remplir et le soleil de lève. On aura peut-être de la chance avec le temps.
Première destination à Ebisu, le musée de la bière Yebisu, situé sous les bureaux de Sapporo, une autre bière. Ce musée est gratuit, la déco est jolie et tout est traduit en anglais et on y découvre l’histoire de la bière au Japon, c’est intéressant, si si. Il y a une visite guidée qui a l’air complète est sympa, malheureusement uniquement en japonais, on ne la fera donc pas. Le musée propose aussi un espace de dégustation, payant lui, on en profite pour y manger un bout (oui et boire un verre évidemment). (Carotte : Et en partant on en profite pour acheter un souvenir du musée, des verres à bière Yebisu magiques, une inscription apparaît seulement au moment où le verre est rempli.)
Petite pause à l’extérieure on on assiste à l’animation d’une horloge avec pour thématique la fête de la bière allemande (rapport à l’histoire de la bière au Japon je pense). On enchaîne par un building juste à côté pour profiter de son panorama au 39ème étage.
Direction le musée de la photographie avec 3 expositions. La première était intéressante et présentait une série de photos de reporters. Une partie revenait sur des conflits et si les photos sont impressionnantes techniquement, elles sont dures à encaisser. La seconde exposition était une rétrospective du travail de Akihiko Okamura qui a couvert la guerre du Vietnam. Même remarque que précédemment, intéressant mais dur. On sent cependant qu’autrefois les photographes de terrain étaient moins au cœur du conflit que maintenant… racolage racolage…
Quand à la troisième… euh de la branlette, vraiment. Mis à part une oeuvre avec des vidéos en noir et blanc bien travaillées, limite gênante quand le protagoniste vous regarde, le reste de l’expo est de la masturbation d’artiste. Je regrette que ce musée de la photographie n’ait pas une exposition permanente revenant sur l’histoire de la technique photographique au Japon.
On rentre à l’hôtel, sous des trombes d’eau, pour récupérer quelques affaires, ce soir on dort ailleurs, dans Shinjuku où une chambre nous attend dans un love hotel (。・ω・。)
Et dommage qu’il fasse un temps pourri, avec le parapluie et le pantalon mouillé je n’ai pas le courage de prendre des photos. Shinjuku est lumineux est coloré la nuit.
(Carotte : Avant de prendre notre chambre au love hotel, notre accompagnateur nous fait découvrir une activité que nous ne connaissions pas, le batting center. Vous rentrez dans un lieu où il y’a une salle d’arcade et derrière vous pouvez accéder à des terrains réduits de tir de base ball. On a tâté un peu de la batte, et j’avoue être mauvaise à ce sport, je manque d’entraînement. C’était impressionnant sous une grosse averse et un orage ; rassurez-vous de notre côté on était au sec.)