Les délices de Tokyo . 頂きます (Itadakimasu)
Presque par hasard, je me retrouve à aller voir Les délices de Tokyo sans même savoir de quoi il est vraiment question. Les goûts cinématographiques de la personne m’ayant encouragé à aller voir ce film étant vraiment différents, j’avais de l’appréhension x)
Il est ici question d’une histoire entre 3 personnes plus ou moins cassées par leur vécu et ils se retrouveront un peu par hasard autour des dorayakis, ces pâtisseries composées de deux petits pancakes prenant en sandwich une pâte de haricots rouges. Si vous en avez l’occasion, essayez, c’est bon (｡･ω･｡)ﾉ♡
Le film a un rythme plutôt lent, contemplatif, ça tombe bien, c’est un des messages véhiculés dans cette histoire et cela permet de profiter de la photographie réussie du long métrage. C’est beau !
En soit, la construction du film est simple. Les personnages se côtoient, apprennent à se connaître un minimum et vont apprendre quelque chose des autres. Dans leurs apprentissages, le film nous parle de patience, d’ouverture d’esprit et du fait de profiter de choses simples.
Un peu niais, un peu simple mais bien écrit et touchant. Les histoires des personnages de déroulent par petites touches, dans des détails ou des aveux.
J’aurais du mal à vous inciter à aller le voir. Déjà parce qu’il n’est probablement pas facile de trouver une salle qui le projette, mais surtout parce qu’il faut être sensible à la manière dont le film aborde son sujet.
Si c’est bon pour vous, allez-y, sinon, ne vous l’imposez pas ;)
Contrairement aux drames occidentaux où ils vont avoir tendance à jouer sur le mélodramatique, les violons, la surenchère, le sur-jeu, les ouins ouins en faisant jouer des acteurs beaux et bankables, ici nous sommes devant des comportements tout en retenu, une interprétation sobre par des acteurs qui ont la gueule de leur rôle et où certaines choses sont amenées dans un geste ou par des absences de textes, bref, ça paraît plus naturel. C’est un film japonais, ça paraît con à dire mais il faut savoir dans quoi on met les pieds.
En tous cas, ce fut une belle surprise. Ce film est beau, dans ses messages, sa narration, son image, et il est touchant.
Bon et évidemment, en sortant, j’avais envie de manger japonais (mais vraiment hein, pas des sushis) et de retourner au Japon… Oui, encore… Raaaah, c’est vicieux x)
