The Revenant . It’s alive !

Leonardo DiCaprio est en mode survie et en quête de vengeance dans des paysages sauvages et dangereux. La bande annonce était sobre et m’a tout de suite donné envie de voir The Revenant. Il existe donc encore des bandes annonces bien montées, qui n’en dévoilent pas trop tout en suscitant l’envie. Je garde espoir !

Ce film envoie du lourd et vous en met plein la gueule. Les prises de vue des paysages sont magnifiques et donnent une impression de sérénité, d’espace, ce qui provoque un contraste saisissant quand on se rapprochera d’une action qui sera difficile et intense.

On est en plein hiver, les conditions sont rudes, le froid piquant et la vigilance est de mise. On ressent ce froid et l’atmosphère qui se dégage de l’image en grande partie par la photographie et le son. Je n’ai pas retenu de thème musical en particulier, mais ce qui m’a frappé, c’est la manière dont les sons de la nature nous entourent, leur finesse. Leur présence est soulignée par moment grâce à des musiques sobres. Ici, la nature est reine, la grande patronne, on n’empiète pas sur son territoire.

Et c’est pourtant ce que fait Hugh Glass, il lutte et va tout faire pour survivre et tenter de mener à bien la quête qu’il se sera imposé à partir d’un moment. Il luttera contre la nature et contre les Hommes. Il en chie, il souffre ça en devient presque surnaturel de le voir affronter tout ce qui lui arrive !

Je voulais voir ce film bien avant que DiCaprio n’obtienne son oscar mais je n’ai pu y aller qu’après. La salle était pleine et certains étaient présents uniquement pour l’effet “Oscar” et ont été déçus par ce qu’ils ont vu : un film parfois violent, parfois lent et contemplatif.

A la fin de la projection, j’ai sorti un “Putain ! J’espère que le responsable de la photographie a aussi eu sa statuette” et oui ! Il l’a eu et c’est mérité.

Pour faire court, je vous recommande d’aller voir The Revenant.