QTE/04 . The Darkness 2, The Saboteur & Dead Island
De la tendresse aujourd’hui avec une histoire d’amour, une histoire d’amitié (et d’amour) poétiquement mise en couleur et des rencontres passionnées pendant des vacances sur une île paradisiaque. J’en profite aussi pour dévoiler tout mon amour à un DLC…
The Darkness 2 (Xbox360 – PS3 – PC)
J’avais bien aimé le premier, la démo de celui-ci m’avait plu, j’ai finis par m’y mettre et je l’ai terminé dans pas mal de sens. Au passage, le second épisode a été réalisé par un autre studio de développement qui en a profité pour changer le style graphique et ça marche. L’aspect illustratif du jeu leur a permis de se lâcher et il est possible de faire tréééés trés mal avec les deux appendices qui nous aident dans notre tâche et ceci de manière très créative.
Jackie Estacado est toujours le porteur du Darkness, entité qu’il contrôle ou qui le contrôle, à voir en y jouant. En tout cas, après l’avoir refoulé quelques temps, il le relaisse démembrer dans la bonne humeur. Les contrôles sont fait de telle manière qu’il est possible de faire mumuse avec 2 armes (les gâchettes) et les 2 bras du Darkness (un bouton de tranche et un stick) en même temps.
Si l’aventure se termine assez vite, l’aspect narratif qui était présent dans le premier est toujours là et permet des pauses entre les séquences de boucherie. De plus, Jackie peut faire évoluer ses pouvoirs et recommencer l’aventure une seconde fois permet de tout monter à fond et d’être un vrai monstre au combat (mais toujours sensible à la lumière). A noter que le Darkling, une espèce de créature loufoque, prend du galon et plutôt qu’être invoqué par moment il sera plus présent, plus locace, bref un vrai partenaire.
Le jeu est quand même rallongé grâce à un mode vendetta qui permet de jouer d’autres personnages dans des missions parallèles au scénario principal. Une idée sympa mais du coup, jouer des personnages moins puissants est presque frustrant, chacun ayant une arme spéciale avec sa compétence propre et un arbre de talents moins fourni que celui de Jackie.
The Saboteur (Xbox360 – PS3 – PC)
Prenant place durant la seconde guerre mondiale, on incarne Sean Devlin, un irlandais qui aide la résistance française parce que bon, il n’a finalement pas trop le choix…
Visuellement, le jeu part d’un principe intéressant : la France oppressée se teinte de noir et blanc (avec quelques éléments colorés comme les flammes, les marques nazis rouge,…) alors que la France qui reprend espoir et résiste retrouve ses couleurs.
Pleins de bonnes intentions, le jeux est aussi plein de défauts. Je ne parlerai pas de la carte fantaisiste (ce serait chiant si c’était réaliste) et des clichés comme le fait qu’au Havre tous les français sont bourrés… Ah bah j’en ai parlé, mais ce n’est qu’un exemple. Le jeu se joue aussi dans la verticalité, escalader les bâtiments permet d’être discret mais Sean n’est pas toujours très maniable et il arrive de s’étaler comme une crêpe assez souvent.
Au niveau des finitions qui énervent, le level design est par endroit complètement tordu (trop haut pour sauter sur un muret mais trop bas pour s’y accrocher et donc y monter…) et plus on avance dans le jeu et plus on croise des personnages dans la rue qui parlent anglais et non français… ils n’ont tout simplement pas été traduits…
Sinon, j’avais un DLC dans la boîte du jeu pour accéder à des missions supplémentaires (celui dont je parle dans l’intro), je n’ai pas pu l’utiliser parce que 2 semaines avant que je me mette à y jouer les serveurs ont été coupés… Bel esprit, bravo ! Voilà un bel exemple sur pourquoi je vomit beaucoup sur les contenus téléchargeables… Le rétrogaming à venir (avec les consoles actuelles et futures) va être compliqué si moins de 3 ans après la sortie d’un jeu on a déjà une partie de coupée parce qu’on ne peut pas aller le récupérer… Le pire serait qu’il soit sur le CD mais inutilisable parce que non-activé depuis le serveur et chez EA ils en sont capables… Pour le coup, le saboteur, c’est EA… Ok, facile…
J’ai eu du mal à rentrer dans l’aventure, mais une fois lancé finalement ça roule tout seul. Le jeu met un peu de temps à être accrocheur puisqu’il faut avancer un peu pour avoir accès à toutes les mécaniques de jeu. On a le droit à une trame principale et des « missions libres » qui consistent à détruire des postes nazis disséminés partout et de ce côté l’équilibrage est mal fait. Il y en a beaucoup trop et tous les détruire fait passer le scénario en second plan, je pense que la proportion doit être de 75% pour les missions libre contre 25% pour l’histoire… dommage.
Dead Island (Xbox360 – PS3 – PC)
En achetant le jeu dans son édition Game of the Year (GOTY pour les intimes), comprendre avec tous les DLC, je m’attendais au disque standard et des feuilles avec des codes pourris pour récupérer le contenu supplémentaire. Vous savez que j’adore ça… Et bien la bonne surprise c’est que tout est dans le disque ! MERCI ! La vache ça fait du bien de voir des jeux complets en disque et non en kit.
Bref, pour le moment je n’ai pas trop avancé dans l’histoire, je ne suis qu’au niveau 10 parce que oui, il faut faire évoluer son personnage. La difficulté augmente au fur et à mesure de son évolution et je rencontre déjà des zombies coriaces, l’assassin (si je me souviens bien de son petit nom) m’envoie valdinguer à quelques mètres et je me relève sonné en voyant flou. Inutile de dire qu’une patate de cet individu quand on est entouré de nombreux infectés ça sent méchamment le paté, oui et la chair putréfiée accessoirement, c’est que le soleil cogne.
On peut ramasser beaucoup de choses pour les éclater dans la tronche des créatures, l’idéal étant de passer à l’atelier pour les réparer mais aussi les améliorer, pour peu qu’on possède un plan permettant de bien booster l’objet concerné.
En tous cas, le cadre idyllique de l’île tranche avec l’ambiance et c’est plutôt agréable. J’y joue en solo (le coopératif est possible) et j’avoue être nerveux par moment, le fait d’être surmené peut vite finir par la mort.
J’en reparlerai peut-être brièvement lors d’un prochain QTE puisque pour le moment je n’ai pas trop avancé.
Rétrolien : QTE/05 . Dead Island, Resistance Fall of Man & Resistance 2 | Blog vidéolugeek illustré de Taka