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Bioshock 2

Rapture… Ville sous-marine rêvée et bâtie par Andrew Ryan. Florissante, majestueuse, prolifique, libre, sans censure ni contrainte, telle que A. Ryan l’a enfanté.
Libérés de toute éthique, les scientifiques découvrent l’ADAM, substance grâce à  laquelle ils développent des plasmides. Ces produits, une fois injectés concèdent des pouvoirs ou améliorent le corps de l’utilisateur : l’esprit, la jeunesse, la télékynésie, la pyrokynésie et tant d’autres sont accessibles à  tous.

Mais l’ADAM est rare, pour le récolter les chercheurs modifient et conditionnent des petites filles qui récolteront l’or rouge sur les cadavres sous la protection d’adultes eux-même conditionnés et enfermés dans des scaphandres. Les premiers Protecteurs étaient liés à  une unique petite soeur. Dans Bioshock 2 nous incarnons l’un d’eux dans une relation père-fille avec la petite Eléanor.

La dépendance à  l’Adam commence à  ronger Rapture, l’abus des plasmides rongent ses habitants. Physiquement et mentalement, ils sont dévorés devenant des chrôsomes. Rapture devient malsaine, décadente et abîmée. Comme le cancer des chrôsomes, la rouille attaque la beauté de la cité qui ne devient maintenant que l’ombre d’elle même.
Le premier volet de la saga prenait place alors que Rapture tombait. Depuis le temps à  passé, presque 10 ans. Dix années durant lesquelles le Protecteur que l’on incarne est séparé de sa protégée…

Bioshock m’a marqué par son ambiance. Bioshock 2 m’a replongé dans Rapture tout aussi facilement. Seulement 10 ans c’est long et la ville a changée. Plus sale, plus rouillée, encore plus mal fréquentée. Mais ce n’est rien par rapport à  l’atmosphère.

D’entrée de jeu, une petit soeur, notre « fille », nous tiens par la main. Mais on nous l’arrache dans la douleur et on se réveille seul, très seul dans cette ville utopiste qui s’est décharnée pendant nos 10 ans de sommeil. On marche, on se repère et elle nous parle, elle est vivante et elle a besoin de nous. Pour ma part le lien s’est crée, l’intro du jeu m’a scotché et je ne voulais pas lâcher la manette. Vous l’aurez compris par le thème du blog, j’ai été absorbé par le jeu.

Revenons un peu sur Terre. Je suis conquis par le jeu, ravi de déambuler dans les couloirs, découvrir une Rapture usée, mais certains points m’ont chagriné. C’est beau, mais peut-être un peu trop pour le moteur graphique qui peine à  afficher les textures rapidement par moment. Toutefois le patch installé récemment semble le soulagé un peu, cela semble moins fréquent désormais. Certains personnages sont aussi moins profonds que dans le premier. Tenenbaum a plus un rôle de guest et se fait oublier trop vite alors que son rôle dans l’histoire n’est pas négligeable, alors que Sinclair m’a semblé anecdotique alors qu’il nous colle le train un bon moment.

Mais bon, après tout je ne suis pas sur Terre, je suis sous l’eau, dans Rapture et je suis un Protecteur… Je croise des petites soeurs et je les prend sous mon aile, les accompagne, les protège, écoute leurs petites remarques lancées aux chrôsomes. Elles me rappelent le lien qui me lie avec Eléanor, ma fille qui n’oublie pas de m’encourager ou demander mon aide.
Plus tard une séquence avec une petite soeur me fera prendre conscience que Rapture aura profondément corrompu ces petites filles. Je comprend maintenant bien mieux la rage qui anime les petites soeurs qui ont grandies et sont devenues les grandes soeurs, ces pendants aux Protecteurs, tout aussi féroces et beaucoup plus agiles.

Voilà , j’avance et la fin approche. J’ai écouté beaucoup d’enregistrements laissés ici et là  par tant de personnes. Ces fantômes de Rapture comblent un vide de 10 ans.

Ca y est, le jeu est fini. Ce jeu est triste et touchant pour un peu qu’on se laisse absorber par son ambiance et ses sentiments.

Bioshock 2 ne révolutionne rien, il reprend les codes et le principe de son prédécesseur. Pas de nouveauté fulgurante. Mais c’est vraiment dans le fond que je me suis laissé prendre. J’en veux encore, Rapture, je reviendrai.
J’en ai dit beaucoup et j’aurai pu en dire bien plus mais il faut savoir s’arrêter. Je sors la tête de l’eau et reviens sur terre jusqu’à  la prochaine plongée dans la cité.

Pour en rajouter encore un peu, le collector « Spécial Edition » avec un artbook qui est un vrai bouquin, un cd, un vinyle et des affiches, le tout dans une belle boîte est réussi.

Les prochaines review de jeux seront moins denses et probablement mieux structurées, il faut juste que je trouve le rythme.

3 commentaires

  • Halala, j’ai été tellement déçu par le premier que le second ne me tente pas vraiment plus que ça. Et pourtant, question ambiance et tout, y avait (et il y a en fait) un énorme potentiel. Mais je me suis globalement "vraiment" emmerdé en jouant. Ca ne m’arrive pas souvent, mais là  bizarrement, je n’ai jamais accroché : ennemis peu variés, environnements magnifiques mais level design pas souvent inspiré, mini-jeux pas assez variés, stress/peu pas au rendez-vous, et j’ai particulièrement détesté jouer le Big Daddy LOL

    Il y a pourtant de fort jolis moments, des passages épiques (haa, voir Rapture sous l’eau, toussa), mais du coup, j’ai pas été particulièrement rassuré pour la suite (et moi qui attendais une suite digne de System Shock 2 :triste: ). Et pourtant, le collector faisait baver quoi… dommage qu’il faille parfois raquer autant alors que seul l’artbook m’aurait vraiment plu ^^ (j’espère ne pas louper celui de Starcraft 2).

    Mais ce qui ne trompe pas, c’est que t’as aimé le jeu, et ça, ben ça reste le principal, parce que ça reste sûrement un "bon" jeu – juste que moi, j’ai pas été capté à  la base ^^

  • Moi j’ai pas aimé du tout ! Franchement j’ai pas accroché …. ouais … bon … ok je l’ai toujours pas commencé ….

  • Eawyne > Ta déception est sûrement dût à  ta trop forte attente de system shock 2 XD et puis bon, il en faut pour tous les goûts ^^"

    Mushu > Tu n’as toujours pas commencé… le 1 précise LOL Allé, au boulot :demon: