QTE/21 . Red Dead Revolver

Vous le savez certainement, j’ai adoré Red Dead Redemption. Pour les curieux je vous invite à (re)lire mon avis ici et en bonus gratuit, celui sur son extension. Avec Redemption, Rockstar n’en était pas à son coup d’essai dans le western, il a d’abord fait parler la poudre sur la génération de consoles précédente avec Red Dead Revolver.

Red Dead Revolver (Xbox – PS2 – PSN)

Après avoir fini Red Dead Redemption, je savais que je me ferais Red Dead Revolver pour comprendre d’où il venait. J’ai mis du temps avant de mettre les mains dessus, mais il n’est jamais trop tard

J’avoue que je ne savais pas trop à quoi m’attendre, dans ma tête j’allais être face à un jeu avec un monde ouvert mais des décors vides. Raté ! Oui, je ne m’étais pas beaucoup renseigné avant pour éviter de me faire spoiler une partie du jeu et comme Redemption possède un monde ouvert… Le jeu est très scénarisé et enchaîne différents tableaux. On a donc des séquences plus ou moins courtes, dans des bouts de niveaux qui sont finalement assez travaillés et qui proposent de varier par moment votre expérience de jeu.

Visuellement, je l’ai trouvé assez réussi, les ambiances sont bien rendues et chaque type de niveau à sa propre identité. Alors oui, le jeu date, ça peut piquer un peu les yeux, mais c’est globalement réussi. Il y a une espèce de flou sur le jeu, j’avoue ne pas savoir si c’est voulu ou si c’est dû aux limitations techniques (j’ai joué à la version Xbox), mais ça vient rajouter un petit effet de vieille pellicule qui colle bien au titre.

Afin de renforcer l’ambiance, le jeu profite d’une magnifique bande son qui rappelleront les vieux westerns mais aussi Django Unchained de Tarantino puisque les deux titres partagent quelques musiques, si si, ça m’a d’ailleurs fait son petit effet quand je les ai entendus ^^

En tous cas, Red Dead Revolver contient les fondations de ce que sera Red Dead Redemption plus tard. Une belle bande son, le dead eye, des duels et une ambiance réussie en grande partie par une palette de personnages charismatiques. Certains personnages de Redemption sont d’ailleurs largement inspirés de ceux de Revolver (Marston et Bonnie en tête) et les personnages de Revolver seront d’ailleurs jouables en ligne avec l’une des extensions de Red Dead Redemption.

La difficulté de Red Dead Revolver est progressive est c’est vers la fin que j’ai bien failli abandonner. La faute à un ″duel″ face à plusieurs cowboys en même temps (la notion de face à face a échappé à ces pleutres) et quelques chapitres durant lesquels on est accompagné par un ou plusieurs alliés possédant l’IA d’un coyote, préférant prendre du plomb plutôt que le distribuer…

Bref, j’ai apprécié découvrir ce jeu, je n’ai pas tâter à son mode multijoueurs, on y débloque d’ailleurs des personnages et des arènes en finissant plus ou moins bien les chapitres du solo. J’en profite pour préciser que la version Xbox tourne sur Xbox 360 mais vous devrez faire avec quelques bugs d’affichage. Pour les consoles de Sony, le jeu est sorti en dématérialisé sur le PSN.