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Red Dead Redemption

Aujourd’hui je respire la poussière, laisse parler la poudre et campe près d’un feu abrité du vent par mon cheval. Je suis John Marston, je suis en colère et je pourchasse mes anciens frères d’armes pour retrouver ma femme et mon fils.

Je n’ai pas fait que de belles choses dans ma vie. Au contraire, j’ai pillé, tué, violenté et j’en suis mort… ou presque. J’ai commencé une nouvelle vie, une femme, une ferme et même un fils mais le gouvernement ne le voit pas de la même manière. Ils m’ont pris ma famille et je ne la reverrai que si je leur apporte mes anciens amis, mon ancienne famille…

Mon arme reprend du service et les têtes vont tomber, peu importe comment je m’y prendrai je retrouverai ma famille, quoi qu’il m’en coûte !…

Et je vais cavaler pour les trouver mes anciens compagnons. Un belle occasion pour voir du pays. Les étendues sèches de New Austin, le désert et les canyons de Nuevo Paraiso (Mexique) ainsi que les montagnes enneigées, la forêt et l’arrivée d’un monde moderne que je ne comprend pas dans le nord du pays. Les allers-retours à  cheval ne se ressemblent jamais, entre la météo changeante et les gens que je croise, tous les voyages se suivent sans être les même.

Le paysage n’est vraiment pas le même quand je traverse le pays sous un orage ou lorsque je fais un bout de chemin dans un coucher de soleil. Cela me réservera même des surprises… Les hautes herbes cachent des cougars prêts à  bondir à  la gorge de ma monture et la brume matinale m’empêche de voir les ours qui chargent. Je n’aurai jamais du écouter cet indien qui me disait que les ours n’attaquaient que si on leur tirait dessus… des conneries ! Outre les surprises que me réserve l’environnement, il n’est pas rare que je flanne pour profiter de la vue, d’un lever de soleil, de la vie d’un village ou chercher des animaux à  chasser pour revendre les peaux et la viande, je peux même chercher certaines plantes. De l’argent honorablement gagné pour acheter les balles qui serviront ma vengeance.

Red dead redemption
– Le Mexique c’est cool, mais je ne parle pas espagnol moi… –

Il n’y a pas que l’environnement qui me réserve son lot d’imprévus, les habitants aussi. Un hold up dans le magasin du coin, une charrette volée ou même une embuscade tendue au bord de la route. Des gens ont besoin d’aide et les forces de l’ordre ne sont pas toujours là . De bonnes occasions pour moi pour prouver ma bonne foi vis à  vis du gouvernement ou bien replonger et faire ce que je sais faire de mieux : piller et tuer… Je choisis la voie du gouvernement, je veux retrouver ma famille et il vaut mieux mettre toutes les cartes de mon côté. Autant faire parler de moi en bien, ce serait dommage de se faire tuer par un chasseur de prime alors que je peux avoir la reconnaissance des gens du coin.

Parlons en des gens du coin. Certains n’arrivent pas à  se faire à  ma tête et vont me provoquer en duel en pleine rue centrale… Dommage pour eux. Si l’envie de me faire encore un peu d’argent me prend, je peux chercher les avis de recherche, morts ou vifs, les brigands ne manquent pas et rapportent toujours quelques dollars… Et dire qu’il y a quelques années ma tête était placardée sur ces murs… Mais je ne dois pas oublier pourquoi je suis là … Ma quête me permet de faire de nouvelles connaissances, l’occasion pour moi de me faire des amis… et de nouveaux ennemis.

Red dead redemption - John Marston
– Fallait pas te moquer de mon chapeau !! –

Le jeu de Rockstar maîtrise bien le sujet. L’ambiance est là  et le monde est crédible. La faune, plutôt bien réalisée, réagit à  ce qui l’entoure et la météo donne une réelle atmosphère. Même si après plusieurs heures de jeux on commence à  retomber sur des événements aléatoires déjà  passés, ils tombent toujours quand on ne s’y attend pas et participent à  l’immersion dans de FarWest virtuel. Bon, le jeu n’est pas exempt de bugs, pas bien gros, mais ils ne m’ont pas spécialement dérangés. Les missions annexes sont agréablement gérées, elles sont stockées dans un journal de quêtes et libre à  moi de les faire avancer quand je le veux. Je n’avais pas retrouvé d’ambiance western qui m’avait convaincue et absorbée depuis Outlaws (1997)… c’est pour dire.

J’ai quelques petits reproches toutefois… Marston est un peu borné et pas toujours futé. Il suivra quiconque lui promettra des renseignements pour capturer ses proies comme un mulet suivra sa carotte. Dans GTA4 Rockstar avait mis en place un système social avec les amis du héros qui permettait de rester en contact ce qui permettait de prendre des nouvelles. Ce système m’avait rebuté parce que les amis devenaient vite trop présents mais finalement le fait de pouvoir prendre des nouvelles ou faire des activités avec eux me manque un peu. Une fois qu’on a fini avec une connaissance, on ne la verra plus à  moins qu’elle n’intervienne dans le scénario… Dommage, le jeu se prête pourtant à  ces activités, un juste milieu aurait été le bienvenue.*

Red dead redemption - John Marston
– Hey Marston tu la vois la blonde là  bas ? –

Le jeu est aussi équipé d’un mode multijoueurs. Je ne m’y suis pas encore trop investit mais c’est marrant de se mettre sur la gueule avec d’autres personnes. De plus ce n’est pas trop frustrant, même si les armes se débloquent avec l’expérience on peut s’en sortir même équipé comme un pied tendre. En tout les cas il m’a l’air complet et promet de bien prolonger la durée de vie.

Red dead redemption - Bonnie
– Qui a parlé de sexe faible ? –

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