Assassin’s Creed Brotherhood 1/2 . La classe à  l’italienne

Assassin's Creed Brotherhood

Je ne reviens pas sur l’histoire générale du jeu, j’en ai parlé brièvement lors de la présentation des éditions. Cet épisode commence exactement là  où nous avions laissé Ezio à  la fin de Assassin’s Creed II. Il sera donc plus facile de comprendre le scénario si on a joué au précédent mais l’aventure est compréhensible en la prenant seul. Toutefois des détails nous échapperons, comme les rapports entre les personnages et l’histoire de Desmond, mais rien d’insurmontable pour quiconque se lance dans l’aventure d’Ezio par ce volet.

Préparez les chips et une boisson, il y a de la lecture en perspective… C’est tellement long qu’il faut que je le fasse en 2 notes… ça rentre pas sinon…

Visuellement, le jeu ne révolutionne pas son prédécesseur. C’est dans les détails que les différences se feront sentir. Les rues m’ont semblées plus animées, les animations plus fluides et les textures plus variées. En contreparties, certaines textures ont l’air d’avoir manquées de finitions mais noyées dans le décor elle ne se remarquerons presque pas.
D’autres problèmes inhérents à  ce types de jeu affichant un monde vaste et avec une foule dynamique comme par exemple du cliping assez fréquent entraînant par moment un mauvais placement de PNJ (par exemple un personnage apparaît et s’assoie… à  3m du banc) mais concernant les décors ce ne seront jamais des éléments importants qui seront touchés.

Assassin's Creed Brotherhood
– Bonjour Rome, moi c’est Ezio… –

Contrairement à  Assassin’s Creed II qui nous faisait crapahuter entre diverses villes, Assassin’s Creed Brotherhood se situera exclusivement à  Rome… enfin presque, une série de flashbacks bienvenus nous changera brièvement de décor et nous apportera des détails sur la vie d’Ezio. Si la crainte d’avoir une unique cité avec ses ruelles est forte, elle est vite oubliée. Rome est vaste, à  l’époque la cité comptait aussi des campagnes, des ruines et des quartiers très différents. La vaste carte qui nous est proposée nous dépayse et on s’y perd au début.
La ville est grande et heureusement Ezio à  divers moyens de locomotions : son talent d’acrobate dans un premier temps, nous permettant d’user les pavés des rues et les tuiles des maisons, mais aussi à  cheval, que ce soit en campagne ou en ville et pour finir le système d’égouts de la cité. Toutes les entrées des souterrains de Rome ne seront pas accessibles tout de suite mais j’y reviendrai très vite.

La carte est partagée en zones placées sous la vigilance d’une tour Borgia, gros point stratégique militaire de notre fougueux ennemi. Une zone encore sous l’influence des Borgia grouillera de gardes et sera pauvre en commerce. S’attaquer à  une tour signifiera se débarrasser du capitaine en charge de la zone pour ensuite incendier la tour. Prendre la vie du capitaine ne sera pas une tâche redondante, la topologie du terrain et le comportement du capitaine étant réellement différent à  chaque tour : entre les couards qui s’enfuiront à  votre vue et les brutes bien entourées la discrétion ou l’attaque frontale seront à  choisir.
Une fois une tour libérée, les commerces alentours et les entrées des souterrains pourront être rénovées. Si cela soulage de quelques florins à  chaque réouverture, cela permettra aussi d’en gagner plus. En effet, plus Ezio sera bénéfique à  Rome en rouvrant des commerces ou en achetant des monuments plus il gagnera d’argent, Rome est à  Assassin’s Creed Brotherhood ce que Monteregionni était à  Assassin’s Creed II.

Assassin's Creed Brotherhood
– Laisse-moi ta place que j’ai une belle vue ! –

Une des grosses nouveautés de cet épisode, c’est la guilde des assassins. Ezio pourra sauver quelques romains persécutés par des gardes. Une fois ceux-ci sauvés, ils pourront rejoindre la guilde comme apprentis. Si la villa de Ezio servira de quartier général, les tours Borgia libérées serviront d’annexes. Ainsi on pourra envoyer ses apprentis aux quatre coins de l’Europe remplir des missions qui leur feront gagner de l’expérience pour devenir des assassins confirmés. L’envoi des missives se fera par le biais du quartier général, des tours Borgia ou des pigeonniers. Plus le nombre de tour Borgia libérées sera important plus le nombre d’assassins dans la guilde le sera.
La guilde des assassins n’est finalement pas très importante. Certaines missions requièrent l’appel à  ses disciples mais les faire monter en niveau n’apportent pas grand chose. Quand vous ferez appel aux assassins cela pourra faciliter les choses et l’ordinateur enverra d’abord les assassins les plus expérimentés (à  conditions qu’ils ne soient pas en mission ailleurs) mais à  part les quelques missions où il faut les appeler, on peut s’en passer.
Leur intérêt limité ne m’aura pas empêcher d’avoir une guilde entièrement constituée d’assassins confirmés… Et oui, je suis rentré dans le cercle de l’addiction XD
Lorsque l’on fait appel aux assassins deux choix s’offrent à  nous. Appeler un ou plusieurs trio qui arriveront sur le champ de bataille, risquant ainsi de se faire tuer s’ils sont trop “jeunes” ou bien faire appel à  un nuage de flèches, faisant un beau nettoyage par le vide sans les mettre en danger.

Assassin's Creed Brotherhood
– Allé les copains, dites leur que leurs cosplays de Dark Vador sont ratés. –

Ezio n’est pas qu’un Yamakazi italien. C’est aussi un combattant hors pair et le système de combat a évolué avec lui. Alors que dans Assassin’s Creed II le système de combat mettait en avant les contres dévastateurs, les mises à  jour permettent un style de combat plus agressif et dynamique. En effet, on pourra provoquer les adversaires afin des les exciter un peu et les pousser à  la faute et on pourra désormais enchaîner les assassinats. Comprenez par là  qu’une fois qu’on aura tué un des gardes nous entourant, on pourra tuer directement un autre de ses camarades et ainsi de suite jusqu’à  ce que l’un d’eux pare ou en tout cas nous interrompe. Si cela rajoute de la classe et du dynamisme au combat, cela à  tendance à  les rendre plus simples. Heureusement, le jeu ne se limite pas à  des combats et un autre système que l’on verra plus tard rend les missions vraiment variées et intéressantes.
On notera aussi l’apparition de la trèèèès pratique arbalète, puissance du pistolet et discrétion des couteaux, j’adhère complètement. Ezio pourra aussi utiliser de nombreuses armes différentes entre celles qu’il pourra acheter ou déverrouiller via des quêtes annexes et celles qu’il pourra subtiliser à  des gardes le temps de leur retourner à  la tronche.
Notre assassin gagne aussi en agilité avec quelques mouvements revus et d’autres ajoutés mais ils passeront presque inaperçu tant la palette de mouvements est grande et leur utilisation naturelle. De nouveaux mouvements arrivent aussi avec le cheval puisque l’animal est plus sollicité (sauter sur des poutres depuis la selle, assassiner depuis le cheval, etc…)

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